Comment devient-on musicien.ne professionnel.le ? (Partie 3)

Alors voilà ! Si vous avez lu les parties et 2 de cet article, vous savez pas mal tout des circonstances qui m'ont permis de bien gagner ma vie en musique depuis les quinze dernières années. Vous aurez donc probablement compris que c'est une carrière qui s'est bâtie lentement mais sûrement, et que certains éléments clés ont influencé l'atteinte de mes objectifs. Aujourd'hui, si on me demandait mes meilleurs conseils pour réussir dans le domaine*, voici ce que j'aurais à dire :

*Ceci ne représente évidemment que mon avis personnel, basé sur mes propres expériences. Il ne s'agit pas d'un mode d'emploi puisque chaque être humain aura un parcours qui lui est propre, et c'est parfait comme ça !



Ne pas avoir de plan B

Ça pourrait être mon seul conseil. J'ai l'impression que lorsqu'on est intransigeant dans notre désir de devenir musicien.ne, on le devient, peu importe le nombre d'heures et d'efforts qu'il faut y consacrer. En fait, on ne pense pas vraiment au nombre d'heures et d'efforts qu'on y consacre, parce qu'on est focalisé sur un objectif précis. On le fait, et c'est tout. Et j'ose croire que la plupart des entrepreneurs.res, tous domaines confondus, vous diraient la même chose. Il n'y a pas de chemin tout tracé. Il n'y a pas non plus de truc magique. Il y a une conviction, et ensuite, on trouve les moyens pour y arriver. Les musiciens.nes professionnels.les qui m'entourent ont tout misé là-dessus, et ça leur a souri. Bien sûr, la pandémie a frappé fort, et les troupes se sont amincies dans les dernières années. Les plans B sont devenus plus alléchants, même pour les musiciens.nes dont la carrière allait très bien avant le confinement, et je les comprends de s'être réorientés. C'est un métier risqué, sans sécurité d'emploi, sans fond de pension et sans avantages sociaux. J'avoue que c'est facile pour moi de dire tout ça, parce que je n'ai pas de famille à nourrir et que j'ai pu adapter mon niveau de vie de manière à ce qu'il ne soit pas trop difficile à maintenir, même dans les périodes plus creuses (je voudrais ici saluer mon fidèle Honda Civic 2008, payé depuis 6 ans déjà - on le remercie). Je comprends qu'on ne peut pas toujours se permettre de ne pas avoir de plan B. Mais ce que je constate, c'est que ceux.lles qui en ont un (par choix ou par obligation), finissent inévitablement par le prioriser, parce que la société dans laquelle on vit n'est pas spécialement conçue pour faciliter ce type de carrière. C'est normal, on reste marginaux. C'est un hit or miss, comme on dit. Ensuite, est-ce que c'est possible de réussir même en ayant un plan B ? Je n'ai pas d'exemples de ce genre dans mon entourage, mais comme dans toute bonne règle, cherchez l'exception et vous la trouverez sans doute. Je ne détiens évidemment pas la vérité infuse, mais à ma connaissance, ce premier conseil a statistiquement fait ses preuves. 


Ne pas avoir peur d'aller étudier en musique

Ce deuxième conseil va de pair avec le premier. À moins que les études supérieures ne vous intéressent absolument pas et que vous préfériez passer huit heures par jour à perfectionner votre instrument à l'aide de cours en ligne ou de formations quelconques (ce qui peut être une alternative tout aussi intéressante), vous inscrire à des études en musique plutôt que dans tout autre domaine, vous garanti quatre choses : (1) vous n'aurez pas de plan B ;), (2) vous recevrez une formation musicale complète, (3) vous vous ferez des contacts et (4) vous consacrerez inévitablement un minimum de 30 heures par semaines au perfectionnement de votre instrument. Encore une fois, je suis biaisée : il s'agit du genre de parcours que j'ai privilégié. En même temps, je suis la preuve vivante que cela peut fonctionner. Est-ce inévitablement garant de succès ? Bien sûr que non. Il y a plusieurs autres facteurs qui entrent en ligne de compte, mais je trouve le fait de prendre cette décision-là très révélateur de nos intentions. Et ça permet d'avoir un cadre. Parce que c'est facile de se dire : je vais pratiquer tant d'heures par jour... et finalement se laisser manger par la vie et sauter une, deux, trois journées de répétition, jusqu'à ne plus jamais toucher à son instrument. Il y a également un mythe qui circule selon lequel l'apprentissage de la théorie serait un frein à la créativité. Ce mythe m'apparaît très incongru du fait qu'il me semble que plus notre boîte à outils est remplie, plus notre créativité saura de quoi se nourrir. Il est vrai que puisqu'elles demandent un grand investissement de temps, les études en musique peuvent, au début, sembler nous bouffer toute notre énergie. Et ça, c'est vrai que ça affecte la créativité. Mais je vous garantis qu'une fois les examens passés, notre cerveau devient l'équivalent d'un véritable terrain de jeux contenant beaucoup plus d'infrastructures année après année. Alors qu'on s'était habitué à jouer dans un tout petit carré de sable, on se retrouve, à la fin de nos études, propriétaires d’un véritable parc d'attractions. 


Bien s'entourer et prendre soin de ses relations

Je pense que ce point-là est un incontournable dans la vie en général. Pour réussir, savoir s'entourer de collègues et de collaborateurs qui estiment et respectent notre travail est essentiel. Quand vous rencontrez un.e musicien.ne avec qui vous aimez travailler, ou de qui vous admirez le travail, n'hésitez pas à l'engager le plus souvent possible et à lui refiler les contrats que vous n'êtes pas en mesure de faire. Non seulement iel vous le rendra probablement, mais en plus, vous découvrirez l'importance d'avoir des collègues qui ont la même philosophie que vous, et qui vivent des expériences semblables à vous. C'est un métier très solitaire que celui de musicien.ne, et il est important de sentir qu'on a quand même un genre d'équipe autour de nous. Pour ma part, j'ai été extrêmement chanceuse : la plupart des musiciens.nes avec qui j'ai eu la chance de collaborer sont devenus des amis.es, et je suis tombée dans un réseau qui se tient les coudes serrés. Les musiciens de Québec sont travaillants, généreux, de bonne foi, chaleureux et sympathiques. C'est un petit milieu, et notre ville est un village, ce qui fait qu’on a toustes eu la chance de développer des relations de travail et amicales formidables. Je suis conséquemment persuadée que c'est ce qui fait que la musique est à ce point en bonne santé dans la Capitale-Nationale. Mais il n'y a pas qu'avec les collègues qu'il est avantageux d'entretenir de bonnes relations, et j'estime qu'on doit réserver un traitement soigné aux clients avec qui on collabore. Il m'est souvent arrivé que des clients m'ayant engagé à une occasion deviennent ensuite des clients réguliers ou me recommandent à leur entourage, car ils avaient particulièrement apprécié la manière dont les choses s'étaient passées avec moi. Les relations humaines sont au centre de tout, même (et surtout) en affaires. Je vous encourage à ne jamais l'oublier. 


Dire oui à (presque) tous les contrats

À moins qu'on vous offre un contrat payé en bière ou en visibilité (ce qui est absolument ridicule et irrespectueux pour votre travail), ou un contrat pour lequel vous savez pertinemment que votre type de répertoire ne sera pas adapté (ex. : une gig de party alors que vous jouez uniquement du folk underground), je vous encourage à vous rendre disponible le plus possible, et ce, pour toutes sortes de contrats. On veut retenir vos services pour un mariage ? Dites oui même si vous n'en avez jamais fait. On vous offre un contrat dans un nouveau restaurant ? Essayez-le, et vous verrez ensuite s'il vous plaît d'y retourner. Un.e ami.e a besoin d'un.e remplaçant.e à la dernière minute ? Annulez vos plans et allez-y ! Peut-être que vous vous ferez engager régulièrement par la suite. N'attendez pas le contrat parfait dans les circonstances parfaites avec le stage parfait pour aller jouer. N'attendez pas de vous sentir prêts, dites oui et ainsi, vous ne vous donnerez pas le choix de l'être. Au début, ça va être frustrant, parce que vous vous rendrez vite compte qu'un.e musicien.ne, c'est principalement sollicité les vendredis et samedis soirs. Votre famille et vos amis vont vous trouver archi poche de toujours manquer les événements importants, et se faire un.e chum/blonde qui ne travaille pas en musique ou en restauration va s'avérer un défi presque impossible à relever (j'exagère à peine), à moins d'être vraiment indépendants. Ça vient avec le métier. D'ailleurs, si vous ne pensez pas être en mesure de vous y faire, je ne vous conseille pas d'entreprendre une carrière en musique. Il y a trop de doigts sur ma main pour compter le nombre de week-ends que j'ai de congé par année depuis quinze ans (je dois les choisir et les prévoir longtemps d’avance et refuser des contrats pour les prendre. C'est toujours un pensez-y-bien). Personnellement, ça ne m'a jamais dérangé, mais il serait faux de dire que je n'ai pas souvent déçu des êtres chers en me décommandant à la dernière minute pour un contrat auquel je ne voulais pas dire non. Ça fait vraiment partie de la game, il faut juste en être conscient. Mais je vous jure que ça vient avec d'autres avantages comme aller faire ses courses ou au gym le lundi matin quand il n'y a personne et ne pas avoir à prendre congé pour aller chez le dentiste/masso/physio/médecin parce qu'on est pratiquement toujours libre sur semaine entre 9h et 17h. En ce qui me concerne, je ne reviendrais jamais en arrière. 


Apprendre les rudiments de la sonorisation en salle

C'est inévitable, lorsque vous allez arriver sur vos premiers contrats dans les restos et bars, vous devrez être en mesure de vous occuper de votre sonorisation vous-même. Il n'y aura pas de technicien de son sur place. Il y aura probablement une console, des caisses de son et un moniteur, et vous devrez savoir comment vous brancher et ne pas sonner comme un trousseau de cannes vides. Heureusement, la plupart d'entre vous détiennent un téléphone intelligent et serez en mesure de googler le modèle de la console qui sera sur place et trouver une vidéo sur les tubes qui vous indiquera au besoin comment la faire fonctionner. Ne vous inquiétez pas, les consoles se ressemblent toutes un peu, et une fois qu'on comprend quel fil va où et comment jouer avec les fréquences pour éviter les retours de son, normalement, ça va. Mais dans tous les cas, connaître les rudiments de base de la sono est un essentiel. 


Développer une éthique de travail irréprochable

Ce point est particulièrement important puisqu'il contrevient beaucoup au cliché romantique de "l'artiste". Pour se faire engager comme musicien.ne professionnel.le, mais surtout pour se faire réengager, il est primordial de faire preuve d'une éthique de travail quasi parfaite. Je vous entends me demander "mais Maude, en quoi cela consiste ?". Alors voici la liste des qualités qui sont primordiales de développer si vous voulez réussir :


- Soyez ponctuels et respectueux. Arrivez à l'heure et respectez toujours l'horaire entendu au contrat (comme dans toutes les autres jobs, on s'entend). Vous vous êtes entendu pour un classique 3x 45 minutes sur une plage horaire de trois heures ? Arrivez 30 à 60 minutes à l'avance pour faire votre son, débutez à l'heure, calculez vos temps de pauses, et faites de vraies 45 minutes de musique. Vous donnerez certainement envie à votre client de vous réengager. 


- Évitez d'annuler un spectacle, sauf pour des raisons exceptionnelles (santé, mortalité). Je vais peut-être avoir l'air insensible sur celle-là, mais même des événements extrêmement éprouvants comme une rupture ou la perte d'un animal de compagnie ne sont (selon moi et la plupart de mes collègues) pas d'assez bonnes raisons pour vous désister d'un engagement à la dernière minute, surtout en début de carrière. Le problème avec une annulation de dernière minute, c'est que vous brisez le lien de confiance entre vous et la personne qui vous engage. Elle sera encline à penser que chaque fois, vous vous désisterez au dernier moment. Pour elle, la raison importe peu. En moyenne, j'annule un spectacle sur 100 à cause d'une extinction de voix, et chaque fois, je prends le risque malheureux qu'on ne me réengage pas même si dans tous les cas, il m'aurait été impossible de chanter cette soirée-là (c'est d'ailleurs pour ça que les chanteurs.euses deviennent un peu paranos dans le temps des rhumes). The show must go on, comme ils disent...même si vous avez pleuré toute la journée et que vous avez de la difficulté à sortir de votre lit. N'oubliez pas que le milieu de la musique est une véritable jungle : il y a beaucoup plus d'appelés que d'élus, et prendre la responsabilité de ses engagements est une qualité recherchée. Une fois sur scène, l'énergie du public aura l'effet d'un baume et vous aidera à passer à travers, je vous le jure (been there). Si vous préférez tout de même prendre la chance d'annuler, vous trouver vous-même un.e remplaçant.e peut être une excellente stratégie pour limiter les dégâts. Finalement, je préviens maintenant toujours mes clients de la possibilité que je tombe malade, pour éviter d'avoir à les décevoir si je devais malencontreusement annuler. Je vous conseille de prendre également cette habitude.


- Soyez conséquents et transparents dans vos soumissions. Premièrement, assurez-vous de bien connaître le besoin de votre client.e, et d'être en mesure d'y répondre adéquatement. Il n'y a probablement rien de pire (et pour vous, et pour la personne qui vous engage), que de vendre une prestation qui ne convient pas à l'événement pour lequel vous vous produisez. Par exemple, si je me fais approcher pour un party de 150 personnes de 21h à minuit et qu'ils prévoient danser, je ne leur proposerai pas ma formule solo (il est extrêmement difficile de faire danser 150 personnes avec une guitare acoustique). S'ils n'ont pas le budget pour engager au minimum une formule duo, je préfère les référer à un DJ ou à un.e collègue qui travaille avec des séquences, par exemple. Deuxièmement, n'ayez pas peur de parler d'argent avec vos clients. J'aime bien expliquer ce qu'incluent les montants demandés pour mes contrats de manière claire (prestation, sonorisation, éclairage, déplacement, demandes spéciales, récurrence ou non, jour de la semaine, etc.), afin que mes clients sachent pourquoi je demande tel ou tel montant. J'ai aussi un barème de prix que j'ajuste environ aux deux ans (question de suivre le coût de la vie), et auquel je me fie pour construire mes soumissions. Je vous conseille également de négocier à l'avance les « extra sets » (quand votre client vous demande de jouer plus longtemps parce que la soirée lève). Ça évite des malentendus sur le coup, et personne ne se sent frustré. Finalement, informez-vous de l'état du marché auprès de vos collègues musiciens.nes ou de musiciens.nes. plus expérimentés. Ainsi, vous saurez combien, en moyenne, vaut le genre de prestation qu'on vous demande d'offrir. 


- Soyez organisés. Être musicien.ne professionnel.le, c'est devoir apprendre à être travailleur.euse autonome, et donc, porter le chapeau d'entrepreneur.e même si on ne connaît rien à l'entrepreneuriat. Je vous conseille fortement, dès le départ, de vous faire un beau tableau Excel dans lequel vous noterez tous vos contrats et le nom des compagnies qui vous engagent, le montant payé, la date d'entrée du paiement, ainsi que le nombre de kilomètres parcourus pour vous y rendre et en revenir. Votre comptable aura besoin de toutes ces informations en début d'année. Assurez-vous également de garder les reçus de vos dépenses liées au travail (votre comptable pourra vous dire quelles dépenses sont concernées), et je vous conseille également de les entrer à mesure dans une application à cet effet ou dans un autre tableau Excel (passion Excel ici, si vous ne l'aviez pas remarqué). Aussi, afin de vous assurer de ne pas oublier un contrat ou de vous double-booker comme on dit dans le jargon (prendre deux contrats en même temps...oui oui, tout le monde est à risque de le vivre au moins une fois), prenez systématiquement en note dans votre calendrier (iCal, Google ou autre) les contrats que vous acceptez. Sur le champ. Pas dans deux heures. Maintenant. Vous aurez oublié dans deux heures, et votre client sera bien surpris/déçu/en maudit de réaliser que vous n'êtes pas au rendez-vous la journée de son événement. Finalement, assurez-vous d'envoyer vos factures au moment entendu avec votre client.e (certains aiment la recevoir à la signature de l'entente, d'autres la semaine de la prestation, d'autres le lendemain, etc.), d'avoir une méthode de facturation claire, et de faire un suivi serré de vos courriels professionnels. Ça fait beaucoup, je sais. Vous ne pourrez pas dire que vous n'aurez pas été prévenus.es ;) Ah ! Et j'oubliais...mettez-vous toujours de l'argent de côté pour la saison des impôts (plus que vous pensez qu'il est nécessaire), pensez à utiliser les placements REER, n'oubliez pas qu'un.e travailleur.euse autonome paie deux fois sa cotisation au RRQ (sa part et celle de l'employeur), et que vous devez vous inscrire aux taxes dès que vous dépassez les 30 000$ de revenu par année. Je n'ai pas un.e collègue qui ne s'est pas fait prendre de court dans ses premières années de carrière, moi compris !


S'attendre à travailler fort. Très, très fort.

Je vous en ai parlé au deuxième point, mais être musicien.ne professionnel.le, c'est dire adieu à une partie de sa vie sociale. C'est travailler les soirs et les fins de semaine, ce qui signifie que vous manquerez les partys de fête de la plupart des gens que vous aimez et que vous aurez des contrats les veilles de jours fériés (les seuls soirs de l'année où vous vous disiez qu'enfin, vous pourriez assister au party...eh bien non). C'est devoir annuler votre présence à un dîner d'amis si quelqu'un a un rhume ou si votre voix est trop fatiguée et que vous devez vous prendre une journée de repos vocal. C'est, comme tout.e entrepreneur.e, ne jamais compter ses heures et investir beaucoup plus de temps à votre travail que ce que vous vous étiez imaginé (répondre aux courriels, apprendre du répertoire, nourrir ses réseaux sociaux, faire des vidéos promotionnelles, mettre à jour son site web, remplir ses tableaux Excel, etc.). On peut rapidement se surprendre à consacrer 10, 15, 20 heures à tout cela dans une semaine...heures pour lesquelles on n'a pas encore gagné un sou. Ah et sachez aussi que si vous prenez des vacances, personne ne vous enverra de "paye de vacances"... il peut donc être bien de se prévoir un compte dans lequel on se verse soi-même un 4% si on ne veut pas devoir prendre ses vacances dans sa cour arrière (ce qui serait très correct aussi, mais je vous dis ça au cas où vous visiez plus un deux semaines en Europe, par exemple). 


Voilà qui fait essentiellement le tour. Finalement, tout cela me ramène à mon premier point. La vie de musicien.ne professionnel.le est loin d'être un long fleuve tranquille. C'est ce qui me fait croire que si vous avez un plan B, il y a de fortes chances que vous soyez tentés de vous y réfugier. Mais je crois aussi que si c'est véritablement votre plan A, que vous y investissez toutes vos énergies et que vous êtes prêts à faire les sacrifices que cela représente, la ride risque d'être vraiment, vraiment le fun ! Pour ma part, malgré tout ça, je ne ferais jamais un autre choix.


Merci de me lire, bon succès, et à très bientôt :)


P.S. Les photos sont tirées de vidéos filmés par la merveilleuse Amélie Caron (@amelieshoots). Pour regarder les vidéos, c'est sur ma page Youtube ;)


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